Ahhh le spam ! Ce fléau des réseaux de communications électroniques… La version « An 2000″ de la publicité tout ménage version trash – le plus souvent -, malfaisante – vilain, vilain spyware – et intrusive – toujours. Pour rappel, le spam est la version intrusive et généralement abusive de la publicité. C’est à dire la publicité (ciblée ou non) qu’on vous balance dans la tête sans que vous ne l’ayez le moins du choisi (lors d’une inscription à un quotidien ou à l’achat de quelques biens).

Regardant la fil de modération de trackbacks se remplir à une vitesse ahurissante de spams ces derniers jours (environ une semaine, avant c’était plus épisodique), je me suis mis à penser tout d’abord : « ça y est, z’ont trouvé une nouvelle cible pour faire mumuse… »… Puis à me souvenir des anciennes formes de spams à la mode à leur époque. Voilà ce que ça donne :

Voilà du spam, mangez-en

Alors, que je me rappelle un peu ça par étape… Si je me souviens bien, ça a commencé et évolué ainsi :

Dans le monde réel

1. Le crieur de rue
2. L’homme sandwich ^[1]
3. La distribution de tracts ^[2]
4. La publicité tout-ménage dans la boîte aux lettres ^[3]
5. Le marchand de tapis qui vient sonner à votre porte
6. Le démarchage par téléphone
7. Par SMS

Dans le monde numérique

1. Par email ^[4]
2. Par popup
3. En bandeau dans les freewares
4. Par message instantané via la faille du Microsoft Messenger Service^[5]
5. Sur UseNet
6. Sur les forums
7. Sur les Messageries Instantanées (IRC, MSN, Yahoo Messenger, AOL IM, etc.)
8. Sur les blogs
   1. via les commentaires
   2. via les trackbacks ^[6]

Je n’ai fait aucune « fouille archéologique » pour citer tout ça mais ne le fait que de tête (ceci n’est donc pas une étude). Si vous voyez des erreurs ou des manques, n’hésitez pas à me le dire.

Le point intéressant c’est que les nouvelles versions du spamming ne remplacent généralement pas les anciennes mais si ajoutent. En effet, on trouve toujours des démarcheurs et autres hommes sandwich, de même que la pollution des forums ne s’est pas arrêtée avec la venue des blogs. On notera aussi l’adaptabilité des méthodes et leur incroyable faculté à suivre les modes en matière de moyens de communications.

Et après ?

Difficile à dire, mais on peut déjà imaginer que ça ne va pas s’arrêter comme ça, au contraire ! Et ce d’autant que ce serait un marché des plus lucratifs et bien peu risqué malgré les lois existantes (généralement impossible à appliquer du fait de l’internationalisation du phénomène). De nouveaux vecteurs de comm’ seront à la mode et de nouveaux moyens de lutte seront trouvés et implémentés et ils s’adapteront et continueront très certainement…

wait & see !